Citoyen Hollande
Citoyen Hollande
En écoutant F. Hollande ce jeudi 16 mai 2013, pour la première fois j’ai eu pitié de cet homme.
Cela m’a rappelé ces images des jeux du cirque quand le gladiateur cherchait désespérément de se dépêtrer du filet que venait de lui lancer son adversaire. Notre Président est l’enfant de 2 grandes écoles, l’E.N.A et H.E.C, dans lesquelles, au-delà d’un enseignement très théorique et dogmatique, on ne vous apprend que la grandeur de votre destin personnel et la certitude que vous aurez toujours raison. La classe politique française est envahie depuis des dizaines d’années par ces hommes et ces femmes, imbus d’eux-mêmes, qui nous ont conduit à la décadence.
Comme le dit l’ancien directeur de Sciences Po, les entreprises dont les conseils d’administration sont imprégnés d’anciens des grandes écoles ont souvent de pitoyables résultats. Et par ailleurs, l’administration dirigée par l’E.N.A, cumule inertie, retard dans ses réformes, privilèges et manque de transparence.
Regardez-le depuis qu’il est là, avec son sourire satisfait, ses allures de petit bourgeois et sa remarquable capacité à ne rien dire, ou à tout dire, en disant le contraire de ce qu’il vient de dire. Cet homme ne manque pas de dimension, il n’a aucune dimension ; il ne manque pas d’allure, il n’a aucune allure ; et plus grave, il ne manque pas d’autorité, il n’a aucune autorité. C’est le règne de l’improvisation, du manque total d’idée directrice, du laxisme dans la gouvernance, de l’incohérence des décisions.
Mais c’est un homme qui me semblait honnête, tombé par hasard dans le grand lit de l’Elysée, conscient de son manque total de charisme, mais espérant, ayant retenu les leçons de ses Ecoles, que son discours typiquement socialiste, c’est-à-dire incantatoire et automatique, allait lui permettre de réussir ; avec l’idée bien ancrée qu’il a raison et que donc il suivrait son idée jusqu’au bout, jusqu’au mur.
La conférence de presse a révélé que F. Hollande est plongé dans une contradiction dont il ne peut se dégager : ‘J’ai toujours raison, mais je commence à deviner que je fais fausse route !’ Cette caricature d’esprit offensif, ce refus d’abandonner ce JE qui pèse trop lourd pour lui, montre que notre Président a revêtu un costume qui ne lui va pas et ne lui ira jamais.
Mais ce n’est pas de sa faute. Il est entouré de mauvais génies qui l’exploitent, flattent son orgueil, complotent contre lui. Il est pris dans le filet de ses promesses de campagne électorale ; il navigue entre les écueils de la sociale démocratie et ceux du communisme, victime d’alliances contre nature où les idéologies d’extrême gauche mènent le jeu.
Mais nous avons l’esprit républicain, ce qui ne veut d’ailleurs rien dire ; nous sommes des démocrates, sans savoir très bien quelle sorte de démocratie nous voulons ; nous nous vantons d’avoir une démarche citoyenne, petit rappel discret de la révolution de 89. Et enfin, nous sommes légitimistes.
Avec cet arsenal il ne nous reste plus que le choix d’accepter ce Président élu, avec à peine un tiers des voix des Français.
François Hollande est un bon petit fonctionnaire de la cours des comptes. Il n’a pas la stature d’un Président. Il est hélas soutenu par des médias d’une triste nullité, dont l’information prioritaire et mille fois répétée pendant ces 3 jours de Pentecôte, a été l’adoption du mariage pour tous par le Conseil Constitutionnel.
Voilà où en est la France ! Aujourd’hui nous avons atteint le fond de notre décadence !L’image de ces deux hommes qui se sont mariés à Montpellier est devenue l’image de la France.
J-LdL
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