COURANT ALTERNATIF --- chroniques du Calavon

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l'écologie politique

L'écologie politique

 

Dans le Sud du Groenland, un projet d'exploitation d'une mine riche en terres rares par les grands consortiums chinois (sous le drapeau australien) nous montre la capacité de certains pays, de faire n'importe quoi aux dépens de l'environnement.

 

Cet exemple de la destruction potentielle d'une nature encore sauvage, pourrait être étendu à l'Afrique, à l'Amérique du Sud et à d'autres régions où l’on achète des milliers d'hectares ; ces terres, forêts, terres agricoles, lacs, déserts seront à moyen terme, les victimes de la cupidité de l'être humain !

 

Quand vous posez le problème devant le Brésil, pour ne parler que de lui, on vous répond qu’il faut bien que le pays se développe et que l'on ait la capacité de nourrir ses habitants…

 

D'ici à 50 ans, des millions d'espèces vont disparaitre ; l’eau potable va devenir une denrée rare ; l’air ne sera plus respirable dans de nombreuses métropoles… par la faute des 35 milliards de tonnes de CO2 générées par l'activité humaine. 

 

On parle beaucoup des plastiques que l’on trouve dans le ventre des poissons et autres cétacés, et qui forment une mer de plusieurs dizaines de milliers kilomètre carré ! À qui la faute ?

 

En 50 ans la production mondiale de plastique est passée de 2 millions de tonnes à 350 millions et seule, une toute petite partie est recyclée …

 

On achète chaque année dans le monde environ 60 millions de tonnes de vêtements ; cette mode de la Fast Fashion qui consiste à pousser la clientèle à acheter à prix cassés est une destructrice patente de l’environnement quand on regarde ce qui se passe en amont.

 

On peut lire les gros titres : 10 millions de tonnes d’aliments finissent chaque année à la poubelle. Ce n'est pas uniquement un problème écologique d’une surexploitation des sols et des élevages ; c'est aussi un problème moral…

 

Et la litanie des dommages pourrait continuer : oui, l'être humain est un prédateur ; et quand on entend les extrémistes de l'écologie prôner une rupture radicale d’avec le capitalisme, on se pose la question du bien-fondé de cette position. 

 

J-LdL



24/07/2021
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