COURANT ALTERNATIF --- chroniques du Calavon

La condition humaine

Connaître le pourquoi de la condition humaine pendant sa présence sur la terre, et après… voici une mission quasiment impossible !

En outre, avec l’âge, on prend conscience des incohérences manifestes de la vie. Vivre pour mourir, car c’est bien cela, dès la naissance ; vivre pour se battre en permanence pour protéger sa santé… et découvrir que dans ce domaine il n’y a que des injustices ; vivre dans une société où règnent les impostures, les jalousies, l’immoralité de ceux qui exploitent les autres ; vivre dans un monde où l’on ne parle que de guerres depuis des siècles et des siècles…

Alors, on nous fait croire qu’« après » nous allons connaître la plénitude du bonheur ! « Et cela marche, cela évite des révoltes contre la vie ; cela permet d’accepter les malheurs ; cela réussit à nous convaincre que nous retrouverons un jour les personnes que nous avons aimées.

Depuis les « dessins «  des hommes préhistoriques,  en passant par les mythologies et la multitude de leurs dieux, jusqu’aux naissances des grandes religions, rien n’a été découvert quant à notre présence sur la terre.

Le Dieu unique émerge peu à peu avec Zoroastre quelques siècles avant Jésus-Christ ; puis avec l’arrivée du monothéisme judaïque, on essaie de se convaincre qu’il y a un Dieu maître d’un univers dont il est le créateur.

Hélas, ce n’est ni la Thora, ni la Bible, ni le Coran, ce triptyque d’un dieu unique, qui puisse nous révéler ce mystère. Cela n’a pas empêché prêtres et gourous de se déclarer initiés et porteurs du salut.

Quel salut, quelle perspective, quelle vérité, quel espoir ?

Dans cette grisaille, mystère d’une vérité improbable, il y a une petite flamme qui indéfiniment brûle et réchauffe nos cœurs : c’est ce dialogue avec les énergies qui sillonnent le cosmos.

Dans mes très modestes réflexions sur le pourquoi de la vie, je me suis perdu dans ce mystère des infiniment grands et des infiniment petits ; en fait, sur cette continuité qui caractérise le tout avec l’être humain au centre ! Mais dans cette immensité, il n’y a pas de commencement et de fin ; il n’y a qu’une énergie cosmique.

Nous devons sortir des schémas habituels : le bien et le mal, la désignation de dieux et de  déesses ; la soi-disant liberté de l’être humain… et caetera  !

Le mystère de la condition humaine nous dépasse tellement que rien ne sera résolu…

Alors que penser ? Comment agir , À qui se référer ?

Surtout ne pas se poser trop de questions ; laisser la vie se faire ; écouter son instinct, méditer, accepter les rencontres ! Ne pas trop se polariser sur soi-même, se dire que l’amour c’est un cadeau qui vient d’en haut, de tout en haut.

J-ldL