COURANT ALTERNATIF --- chroniques du Calavon

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Oublier sa tristesse -3-

Oublier sa tristesse - 3 -

 

Le corps humain et sans doute aussi celui des animaux et peut-être même des espèces végétales, est doté d’un outil d’une puissance extraordinaire : LE CERVEAU.

 

Ce cerveau humain et ses neurones, celui que nous connaissons le mieux, et au sens plus large, l’encéphale, est le moteur de notre existence. Dans l’état actuel de nos connaissances, il est possible d’avoir une idée relativement précise sur le nombre de neurones, sur leur pérennité, leur renouvellement et quelques-unes de leurs fonctions ; quelques-unes, comparativement à l’infinité des autres que nous ne connaissons pas.

 

En effet, ces milliards de neurones génèrent des milliards et des milliards de connexions qui nous permettent de vivre.

 

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On doit aussi être convaincu qu’il y a une infinité de relations entre ce cerveau et notre chair. Celle-çi a une machinerie interne qui reçoit ses ordres de notre cérébral, ce qui nous permet de respirer, de réfléchir, de bouger, de nous alimenter, d’agir…

 

L’être humain est attaqué de toutes parts. Aussi bien, il doit lutter pour s’intégrer à la société, il doit se protéger contre toutes les attaques de l’environnement ; aussi bien il doit se défendre contre toutes les pulsions qui le traversent. 

 

Ce cerveau a donc un pouvoir total sur notre mental et notre corps. Il nous permet de résister aux terribles contraintes que nous rencontrons ; d’apprécier à leurs justes valeurs les bonheurs et les malheurs ; de relativiser notre fragilité au milieu de ce monde. 

 

Cette capacité de notre organe cérébral à gérer nos vies dans toutes leurs dimensions, peut être considérée comme le réceptacle de l’énergie vitale qui nous habite ; de cette énergie cosmique appartenant au cosmos. 

 

En outre, nous savons qu’il est encore très peu exploré, et que progressivement au fil des millénaires, de nombreuses découvertes seront faites. 

 

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Dans le domaine des sentiments, par exemple, tout reste à explorer. Cette capacité est particulièrement complexe, mélange d’affectif et d’intuition, de passion, d’émotion. Cette conscience est liée à des représentations plus ou moins objectives : il en est ainsi du bonheur et de la tristesse quand il s’agit d’un deuil. Dans ce cas précis, le portrait  que nous avons de l’être disparu, est une accumulation de souvenirs, d’images, de moments particuliers qui alimentent notre chagrin, exacerbé par une certaine solitude. 

 

En remontant dans l’histoire, même la plus récente, nous redécouvrons que pendant de nombreuses périodes, le monde a été le théâtre de la mort : guerres sans fin, massacres, épidémies, maladies diverses, et même des êtres morts de faim.

 

Les survivants ont été capables de reprendre espoir ; de se servir de leurs malheurs et de leurs tristesses comme des leviers pour réagir, se battre et reconstruire. 

 

Et cela n’est pas fini. L’histoire se répète indéfiniment. L’homme ne tient aucun compte du passé ; il refait les mêmes erreurs ; il commet les mêmes crimes ; mais les tristesses de millions d’êtres humains s’accumulent et peu à peu génèrent de nouvelles volontés ; une puissance capable de reconstruire ce qui a été brisé ; une foi extraordinaire dans l’avenir, car vivants et morts se retrouvent dans le miracle d’une communion, celle de l’espérance. 

 

J-LdL

 

 

 

 



16/08/2018
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